POURQUOI LE COACHING ?

Ma vision… 

 Je fais un constat aujourd’hui, c’est que les personnes que je suis, se sentent bloquées et incomprises et en pannes d’inspirations tout comme je l’ai été. Je pense qu’à la base, le contexte extérieur est perçu comme hostile. Il y a une multitude de croyances anciennes et inconscientes qui nous amènent, avant même de commencer à vivre, à croire que nous sommes ici pour gagner notre vie, mériter notre vie et devoir être légitime d’exprimer au monde ce que l’on souhaite vraiment. Ce n’est pas étonnant d’observer et de constater que c’est la peur qui domine ce monde. La plupart des maladies ou des symptômes chez l’humain sont déclenchés par une activation démesurée et un épuisement des processus archaïques ou mécanismes de survie (accélération du rythme cardiaque, épuisement du système nerveux, problèmes respiratoire, problèmes articulaires etc.…). En principes, ces fonctions s’activent en cas d’urgence ou de danger pour décupler nos sens et affronter efficacement le contexte. Je me rends compte que ces concepts de vie, qui valorise la compétition et l’enjeu à outrance, finissent pour beaucoup de personne par inhiber voir étouffer le potentiel des individus. Ainsi, nous jouons notre vie partout, dans notre travail, dans nos loisirs et parfois même dans nos échanges sociaux, alors que la compétition dans le « jeu », connait ses vertus dans le puisement de ressources internes et le surpassement de soi. Cette perception lourde du monde nous emmène de manière obsessive, à vouloir se sécuriser et contrôler nos vies sans laisser agir la magie du mystère en nous. Il y a aussi un phénomène désastreux chez l’être humain, c’est qu’il a un besoin obsessif de se sentir normal, acceptable aux yeux de la société, ce qui est un autre critère de survie chez l’être humain « l’appartenance ». Ceci nous amène à une exigence comportementale qui prête aucun intérêt et très peu de considérations aux vertus de la vulnérabilité, et à l’amour de nos parts d’ombres, puits de créativité inestimable. Cela ferme l’amplitude d’expression de nos potentiels. L’être humain, veut accumuler du matériel, du savoir, des informations sur l’avenir pour être en permanence rassurer et calmer les instincts primaires et enfin pouvoir vivre la vie qu’il souhaite vivre au fond de lui. Il ne s’agit pas là de faire un déni ou d’ignorer les conditions des êtres humains, sur cette terre, avec ses besoins de premières nécessités, mais de proposer un angle du vue dans lequel la peur retrouverait ses vertus. En effet, sans peur, il n’y a pas d’émotions, sans émotions, il n’y a pas d’envie, de but à atteindre ou d’expérience à vivre tout simplement. Derrière la peur se cache l’action, le mouvement, la stratégie, la volonté, et bien d’autres vertus. Je propose une petite pirouette à l’équation ou la formule dans laquelle rien n’est éliminée mais plutôt ré agencé. Imaginons le processus à l’inverse, ça donnerais : Je me dirige vers la vie que je souhaite, c’est-à-dire j’exprime ce qui est naturel et où je me reconnais le mieux de façon à prendre les informations nécessaires et utiles à mon fonctionnement. Du coup, j’apprends à développer et à nourrir mes potentiels, et je pose mes actions et mes choix sur la part innée, naturelle et incontournable de mon conditionnement. Ainsi je donne un sens et une cohérence à mes acquis et mes apprentissages. Je redonne aussi une place centrale à l’échec et à l’erreur qui nourrissent l’autodérision et l’humour. Il ne s’agit pas d’alimenter la bêtise mais d’évoluer dans un contexte permissif et autorisant. L’idée est que le rapport conditionnel/inconditionnel trouve un plus juste équilibre. Plus besoins de se protéger ou d’avoir peur de perdre ou d’être volé puisque cette richesse n’est que plus efficace et productive si elle est donné et partagé. Je propose un regard où l’acquis se met au service de l’inné et non l’inverse. Chez l’être humain, il s’agit de faire confiance à nouveau à l’intelligence du corps et à réalimenter et nourrir nos instincts naturels. Passer à un autre niveau de conscience, celle de la créativité de l’expression de soi et de l’utilisation de nos potentiels innés.  Aujourd’hui, je suis animé par un désir profond de transmettre et d’aider les personnes jeunes comme adultes, les entreprises, les sportifs à s’unir et à respecter leurs besoins et leur fonctionnement naturel afin de retrouver confiance, de revaloriser l’unicité, et stimuler l’envie d’apprendre. Si chaque feuille de l’arbre s’occupe d’elle la canopée se développera et les échanges seront fructifiant.